La facilitation en formation, la nouvelle posture du formateur :

Le formateur, originellement est celui qui a la compétence technique et le savoir-faire, est habitué à transmettre, et diffuser ses connaissances. Or, on observe une accélération de l’évolution de la posture du formateur, professionnel ou occasionnel, manager ou pair vers celle de facilitateur.

Alors, quelles sont les nouvelles compétences requises pour adopter cette nouvelle posture ?

Pour progresser, les apprenants ont besoin de quelqu’un qui révèle le savoir de l’apprenant et accompagne la co-construction des savoirs. Ce nouveau rôle implique de bien maitriser les pédagogies d’apprentissage entre pairs, les techniques de facilitation de groupe, et les outils numériques.


Chez WAP, nous avons créé un référentiel des 3 grands blocs de compétences du facilitateur en formation : la pairagogie, la posture de facilitateur, et la maitrise des outils numériques collaboratifs.

  1. Concernant la pairagogie, il doit être capable de faire un état des lieux des connaissances des apprenants, de concevoir des activités où les participants sont acteurs à chaque moment. En début de formation, le facilitateur donne du sens aux différentes étapes et la finalité de chaque étape de la pédagogie.

  2. La posture de facilitateur consiste à être au service de la dynamique de groupe et de l'apprentissage collectif, de piloter le rythme, d’avoir une communication orale claire et dynamique, d’encourager l'expérience de chacun et de créer un climat de confiance qui donne aux participants un sentiment de sécurité, de créer un environnement de travail — virtuel ou physique — qui soutient l'objectif.

  3. Enfin,  il doit avoir des compétences  liées  aux  outils  numériques collaboratifs,  de  fluidité  d'intégration  de  chaque outil en particulier à distance.

Concrètement, voici 3 rôles que peut jouer le facilitateur :

  • Créer les conditions propices à l’échange

Faire en sorte que chacun se sente au même niveau, c’est à dire, sente qu’il a une valeur unique à apporter au groupe. Par exemple, une manière très simple est d’organiser les participants en cercles (physiquement). La création de cercles est l’une des plus anciennes organisations de discussion naturellement propice à l’échange. Dans un cercle, les liens hiérarchiques entre les personnes sont gommés, y compris celui du facilitateur.

  • Faire émerger les connaissances du groupe

La mission du facilitateur est de faire émerger le savoir en posant les bonnes questions. Une bonne question sera ouverte et axée sur un moment donné vécu.

  • Mettre en place un état d’esprit positif et bienveillant

Gérer le partage à tour de rôle et valoriser les bons comportements, célébrez les réussites.